Burn-out, bore-out, brown-out ont un point commun. Ce sont tous les trois des anglicismes qui nomment le mal-être au travail. Mais pourquoi utilisons-nous des mots anglais pour définir ces maux ? Nous allons voir qu’en tendance naming, le domaine du travail est souvent envahi de noms de marques anglophones.
Burn-out, bore-out et brown-out : quand la vie au travail est compliquée.
Le Burn-out : un mal-être qui est entré dans le langage français.
On connaissait déjà le burn-out, un terme qui est devenu si commun que cela en devient alarmant. En effet, si auparavant, il était difficile de diagnostiquer un problème psychologique lié au travail, dès que ce dernier a porté un nom et s’est fait connaître du grand public, il a été plus facile pour de nombreux employés de comprendre l’origine de leur mal-être. En cause ici, le stress, toujours plus présent dans le milieu professionnel exigeant de nous toujours plus d’efficacité, il atteint parfois un point de non-retour qui oblige la personne concernée à stopper toute activité professionnelle. C’est ça le burn-out. « To burn-out » signifie en anglais « griller » (un circuit électrique par exemple), c’est cette image de surconsommation d’énergie jusqu’à l’épuisement que ce terme représente à merveille.
Malheureusement, deux nouveaux mots ont fait leur apparition parmi les maux liés au travail.
Bore-out et brown-out : la nouvelle tendance naming des maux d’entreprise ?
Le bore-out (tout comme le brown-out) suit donc le même schéma sémantique que le burn-out. Le bore-out exprime l’ennui au travail qui peut également entraîner un épuisement professionnel. Manque de reconnaissance, tâches redondantes, pas d’ouverture vers une évolution de poste, ce sont doutes ses portes clauses qui viennent souvent à bout de certains employés et provoque le fameux bore-out.
Enfin, le brown-out, dernier-né de la série des maladies professionnelles. Ce terme est souvent utilisé pour décrire une baisse de tension électrique et c’est une nouvelle fois un terme adéquat pour décrire ce syndrome. Wikipédia décrit le brown-out comme suit « Perte de motivation au travail due à l’absurdité des tâches confiées par l’employeur. » L’employé ne trouve plus de sens à son travail, ne le comprend plus, n’y trouve plus aucun intérêt.
Une tendance à la reconversion professionnelle.
Si les termes utilisés pour nommer ses ras-le-bol liés au boulot sont pertinents, ils montrent néanmoins que le travail peut réellement épuiser psychologiquement un employé sous bien des aspects. Une triste réalité qui explique sans doute cette tendance de plus en plus croissante à la reconversion professionnelle.
Un vocabulaire naming à tendance anglophone
Mais alors pourquoi utilisons-nous des mots tirés de la langue anglaise pour définir ces maux liés au monde du travail ? En effet, le monde du travail et notamment des entreprises « connectées » est rempli d’anglicisme : « marketing », « sales », « business angel », « brainstorming »… Quand il s’agit d’évoquer nos techniques de vente ou notre méthode de communication, on a tendance à préférer l’anglais. Pourquoi ? C’est peut-être lié au vieil adage typiquement français qui dit qu’il ne faut pas trop parler argent, profit et bénéfice en public…
De la même façon, un grand nombre de noms d’applications mobiles liées au monde du travail ont un naming anglophone. On pense notamment à : Timax, Background ou CozyCloud sont des apps françaises qui ont pourtant choisi d’adopter un nom anglais.
Dans les esprits, la langue anglaise est encore très ancré comme « la langue business ». Ça n’est donc pas étonnant qu’elle soit aussi employée aux psycho-pathologies liées au monde du travail !
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