Nomophobie : le mot des maux de la génération Z

Les smartphones font désormais partie intégrante de notre quotidien, et s’ils nous facilitent grandement la vie, il en découle une nouvelle angoisse : la perte de son appareil connecté, et cette angoisse porte un nom, la nomophobie.

 

nomophobie

 

Génération Z, génération accro ?

Les mots digital native ou encore génération Z, désignent celles et ceux nés après 1995. Cette génération a donc été très rapidement immergée dans le monde des objets connectés et les maitrise à 100% contrairement aux générations précédentes qui ont dû apprendre à les intégrer à leur quotidien. Très souvent, la génération Z a la réputation de ne pas pouvoir se séparer de son smartphone, et ce, allant même jusqu’à créé une certaine angoisse qui porte un nom : la nomophobie.
 

Nomophobie, le mal de notre siècle

Ici, l’idée n’est pas de stéréotyper les digital natives, mais plutôt d’analyser ce mot souvent associé à cette génération. La nomophobie représente donc une peur intense d’être séparé de son smartphone. Ce terme est apparu en 2008 et est né de la contraction de l’expression « no mobile-phone phobia ». Plus qu’un terme « tendance » une véritable étude est à l’origine de la nomophobie, une étude réalisée aux Royaume-Uni démontre qu’un véritable sentiment de stress est notable lorsque un jeune homme ou une jeune femme de la génération Z se retrouve sans réseau, batterie, ou tout simplement sans smartphone. Cette phobie touche également un public plus large.
Le problème avec la nomophobie ? C’est que comme tous les mots désignant les maux de notre siècle, il est utilisé à tout-va alors qu’il s’agit visiblement d’un véritable handicap. La faute aux médias, qui usent et abusent de ce type de mot, même chose avec le burn-out, FOMO…
En somme, gardons en tête qu’il existe désormais un véritable mot pour définir cette peur panique de se trouver sans smartphone, mais que cette phobie ne s’applique pas nécessairement à toute la génération Z !