Les t-shirts et sweats à message ne se sont jamais si bien portés. Grâce à la tendance, on peut désormais afficher aux yeux de tous ce que l’on pense, ou non…
Des noms de marque aux adjectifs
Il y a une dizaine d’années, il était de bon ton d’afficher haut et fort le nom de la marque de son t-shirt ou de son sweat favoris et les marques ne lésinaient pas sur la taille du logo. On pouvait croiser n’importe quel jeune avec un énorme « Nike » imprimé sur la poitrine.
Aujourd’hui, les marques sont plus nombreuses et les codes ont changé. Les mots imprimés sur le recto de nos vêtements ne sont plus les mêmes. On peut facilement dégager une tendance à l’auto dérision représentée par des adjectifs et des messages plus ou moins drôles.
Les mots blessent
Comme chaque fois qu’une tendance fonctionne, on assiste toujours à un débordement d’enthousiasme et certaines marques n’ont pas su voir la limite…
Ce fut le cas de la marque de prêt-à-porter Léon, qui pour l’ouverture de son e-shop, sortait un pull d’un goût douteux. En effet, l’enseigne proposait un pull en cachemire brodé du mot « Chômeur » et qui plus est au prix de 285 euros.
On se rappelle également des bodies pour bébé Petit Bateau qui catégorisait fille et garçon de façon tranché à l’aide d’une série d’adjectifs («jolie, têtue, rigolote, douce, gourmande, coquette, amoureuse, mignonne, élégante, belle» pour les filles et «courageux, fort, fier, vaillant, robuste, rusé, habile, déterminé, espiègle, cool» pour les garçons), et déchainait la colère des internautes.
Deux bad buzz qui amènent à se demander si l’on peut vraiment utiliser n’importe quels mots sur des vêtements sous prétexte de suivre la tendance ?