Pourquoi certains noms de voitures provoquent l’hilarité dans certains pays ?
Parfois, mêmes les grandes marques automobiles font des erreurs de débutant. L’une de ces erreurs ? Ne pas faire tester son nom de marque à l’international par notre Agence de Naming ! Résultat : certains noms de voitures sonnent ridicules dans certains pays. Cela déclenche au mieux un gloussement étouffé, et au pire une hilarité bien grasse. Si la plupart des allusions graveleuses restent légères et bon enfant, on frôle parfois l’incident diplomatique ! Voici quelques exemples…
Les noms de voitures grivois.
Au cours d’anatomie internationale, les marques automobiles n’ont pas toujours été attentives… Ainsi, on trouve beaucoup de noms de voitures qui désignent de près ou de loin les parties génitales dans plusieurs langues. Évidemment, ce genre de parallèle ne manque pas de faire réagir de toute part et met en lumière la nouvelle voiture. On peut mentionner par exemple :
- La Buick LaCrosse qui en québécois renvoie à la masturbation,
- La Mitsubichi Pajero qui signifie « branleur » en espagnol. La voiture a été renommée en Montero, plus simple à porter.
- La Fiat Ritmo, signifiant simplement « rythme » a été renommée en Espagne au Portugal et au Brésil car c’est aussi le nom d’un fabricant de préservatifs.
- La Renault Koléos désignerait le vagin en grec, mais aussi les testicules selon d’autres sources. Des étymologies qui manquent de sources mais qui ont entaché le lancement du modèle Renault.
- La Honda Fitta a dû être renommée dans les pays scandinaves, où le mot signifie « vulve » en argot.
L’humour franchouillard n’échappe pas aux noms de voitures rigolos !
L’hexagone n’est pas en reste dans son lot de noms de voitures qui déclenchent multiples gloussements ! On pense par exemple à l’Audi A3 E-Tron, qui en anglais se prononce « i-trone » mais revêt une autre sonorité dans la langue de Molière. Idem pour la Toyota MR2 ! Quand on prononce vite cet acronyme, on obtient un résultat assez grossier. De plus, on peut citer les modèles « Mito » d’Alfa Romeo et « C-Zero » de Citroën, qui ont laissé les français dubitatifs.
Des noms de voitures à la limite de l’aberration ?
Si les subtilités linguistiques de chaque langue sont à prendre en considération lors de la sortie d’un nouveau modèle, il faut également prêter attention à la culture et au contexte de ce dernier.
Attention au contexte historique !
Néanmoins, pour quelques marques, c’est un détail que même des références à la limite de l’aberration ne sauraient arrêter. Par exemple, on peut citer la Chevrolet SS, un modèle sorti en 2013. L’acronyme « SS » fait une référence claire et connue de façon mondiale à la Schutzstaffel, l’organisation de sécurité nazie mise en place par Hitler. Malgré les critiques, Chevrolet n’a pas souhaité changer le nom de sa voiture.
On peut mentionner également la Studebaker Dictator de l’américain Ford, qui à sa sortie en 1937 avait fait jaser. À l’époque, la montée du pouvoir dictatorial d’Hitler était déjà bien entamée, plongeant l’Europe dans un climat très instable. Le nom du dernier modèle de Ford a donc été très fustigé.
Traverser le temps : un exercice parfois aléatoire pour le naming automobile.
Certains noms de voitures se font hélas rattraper par un contexte qui s’éloigne de celui de départ. C’est le cas pour la Toyota Corona, commercialisée dès 1957, qui évoquait alors un univers luxueux, « corona » signifiant « couronne ». On n’a pas besoin de vous expliquer pourquoi ce nom fait aujourd’hui, en 2021, beaucoup moins rêver…
Le choix des noms de voitures est donc un exercice périlleux ! Il existe un grand nombre de modèles d’automobiles, et le nombre de nom est donc de plus en plus limité. Toutefois, on se demande parfois si les constructeurs prennent réellement la peine de faire tester leur nom de marque dans les pays ciblés. C’est pourtant une question incontournable que notre Agence de Naming recommande vivement aux marques qui souhaitent se lancer à l’international.